1. |
Négatifs
05:12
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Surveillant nos instincts
Animal mais tranquille
Sur un autre chemin
Il se tient immobile
Un noyau dans l'écume
Ramené par les flots
Emporté par des mots
Alignés à la plume
De la nuit sans sommeil
Pour une femme en drap blanc
Qui murmure à l’oreille
D’un corps encore vivant
Un rayon sur l’enclume
Ignorant le marteau
Qui le brise en lambeaux
Le déchire le consume
Et ce fruit plein d’amertume
Comme un pauvre fou ensorcelé
Prêt à mordre le bitume
Pour un peu plus de ta clarté
Pour un peu plus de ta clarté
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2. |
Lettre à l'Amer
07:00
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La roche s’effrite au rythme des vagues
Une bouteille à la mer se jette sur le sable
Voyageur téméraire retrouvant terre natale
Atteignant la terre ferme, s’écroulant dans un râle
Tel un homme à la mer et son canot de sauvetage
La bouTeille dériva, jusqu’à l’inévitable naufrage
Libérant, dans un choc, le seul membre d’équipage
Venu, dans son vaisseau de verre, délivrer ce message
Toi ma déesse, mon amour, mon rêve immaculé,
Aux formes voluptueuses, limpides et ondulées,
Tes horizons sont infinis, ton regard est si profond.
Le miroir de la nuit, dans lequel elle se confond.
Tu te montres douce et calme, comme tu sais te déchaîner,
Changeant ton voile azur en une robe déchirée.
Quand contre toi je tangue, nous dansons le tango,
Et la lune est la seule à retenir ses sanglots.
De la terre ferme, je t’ai médité, maudite et aimée,
Et j’ai bravé les 4 vents pour pouvoir te contempler.
Des iles et des ilots parsèment ta peau de grains de beauté.
Les continents sont des navires, qui dans tes bras viennent s’amarrer.
Ton cœur est un glacier, les courants sont ton sang.
Rivières et fleuves se jettent en toi comme d’innombrables torrents,
T’abreuvant à chaque gorgée d’un élixir vital,
Serpentant du plus haut point tel un cordon ombilical.
Le soleil te réchauffe et te fait haleter,
Nourrissant des nuages déjà prêt à éclater.
Quand je plonge impunément dans tes abysses sensuels,
Retenant mon souffle avant de troubler l’aquarelle,
De ta robe noire, rouge, bleue, ou bien parfois même azur,
J’engloutis mes tourments dans un silence sans mesure.
Je laisse cette bouteille à l’amer, avec amertume.
Je noierai mon chagrin dans ton eau de vie,
Salée comme tes larmes, toi qui danse avec la lune,
En reflétant sur ta peau les océans du vide.
Toi mère de tout Homme, toi qui a fait naître la vie,
Ce n’est pas l’Homme qui prend la mer, car il te traite avec mépris.
Tu lui as offert ton corps, et des richesses sans égal,
Il a cru qu’il te domptait, comme au cirque un animal.
Des marins, des corsaires, des pirates t’ont traversé,
De pirogues en 3 mâts, de chaloupes en voiliers.
Aujourd’hui des paquebots crachent leur fumée noire de suie,
Provoquant des marées noires, la mort lente et sans bruit.
Ils te gavent de plastique tout en te souillant.
Ils raclent les fonds marins, assassinent des êtres vivants.
Un gaspillage alimentaire, un massacre sans pitié,
Génocide silencieux, pillage au rythme effréné.
La mutinerie de tes fils n’aura pour autre conséquence
Que d’inciter une fin tragique dans un ultime cri de souffrance.
Une rédemption traduite par un suicide collectif,
Entraînant dans leur chute le grand bleu et ses récifs.
Ils battent la mesure à chaque ramée
D’une musique compulsive au rythme saccadé.
Scandant un hymne plus sadique encore :
« A mort la mer ! Hasta la Muerte, mi amor ! »
Toi ma déesse, toi mon amour, toi qui m’inspire,
Je préfère te dire adieu, que de te voir encore souffrir.
Je laisse cette bouteille à l’amer, avec amertume.
Je noierai mon chagrin dans ton eau de vie,
Salée comme tes larmes, toi qui danse avec la lune,
En reflétant sur ta peau les océans du vide.
Je laisse cette bouteille à l’amer, avec amertume.
Je noierai mon chagrin dans ton eau de vie.
Contempler une dernière fois l’envol de l’écume,
Puis m’éloigner du rivage pour ne plus entendre tes cris...
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3. |
L'Indomptable
05:12
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J’entends une voix,
Qui m’appelle
Une hymne gutturale
Mélodieuse mais bestiale
Elle résonne en moi
Et rappelle
Le cri d’un animal
Brisant ses cordes vocales
Si l’on jette son regard au loin
On l’aperçoit dans l’obscurité
Entre deux volutes de noire fumée
Surgir sur sa proie tel un félin
En un éclair, elle la saisit
La fend en deux, puis elle rugit
Des tripes volent en éclat
Des flammes pourpres jaillissent du bois
Quand soudainement elle se réveille
En pluie de larmes sur l’étincelle
Et la dépouille encore fumante
De sa victime écorchée vivante
Ressens-Tu le souffle chaud
De la bête incandescente ?
Qu’un dieu celte frappe de son marteau
Entends-tu quand le tonnerre chante ?
Quand son ombre s’approche de moi
Je compte les secondes à chacun de ses pas
Retiens ma dernière respiration
Attendant le souffle de la mousson
Quand l’onde de choc me surprend
Et me fait vibrer les tympans
Mon cœur se consume comme la poudre
Ce pourrait être un coup de foudre
Ressens-Tu le souffle chaud
De la bête incandescente ?
Qu’un dieu celte frappe de son marteau
Entends-tu quand le tonnerre chante ?
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4. |
Nos Choix
07:21
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Et les hommes vivent prisonniers
De leur propre vie, conditionnés,
Tel du bétail, des bêtes de trait
Aux œillères de chaînes et d’acier
Aux œillères de chaînes et d’acier
Fuyant le cri du cœur, le cri des sens,
Ils tissent le fil d’une vie d’absence
Buvant les paroles que l’on leur dicte
Prostituant leur libre arbitre
Prostituant leur libre arbitre
J’ai vu des hommes qui ne rêvent de rien,
J’ai vu des femmes qui ne rêvent plus
J’ai vu des gosses et des vieillards
Au regard vide, face à ces flux
Au regard livide face à ce flux
Ce flux de Démons qui nous brident
Nous charment puis nous privent
De pensées et nous affame
Jusqu’à en faire crever notre âme
Jusqu’à en sacrifier notre âme
Sur l’autel de la bienséance
Qui procrastine nos choix à outrance
Qui nous fait croire en une Destinée
Et qu’il ne sert A rien de lutter
Qu’il ne sert à rien de résister
A cette société Capitaliste
Egoïste et Consumériste
Qui brise nos Rêves et notre volonté
Manipule notre imagination
Nous drogue à la télévision
Cette spirale qui veut que Tu deviennes
Un anonyme drogué d’un flot de haine
Un Pantin dans un monde Sans saveur
Sans but, sans rêves, donc sans douleurs
Sans but, sans rêves, donc sans douleurs
Es-tu bien sûr que le sens de ta vie
C’est de courber l’échine, d’être soumis
Que c’est dans la nature et dans nos gènes
D’être l’esclave de ce système
De suivre les lois de ce système
Dites-moi alors qui détient
Les textes sacrés de Nos destins
Qui font de nous esclaves ou rois
Qui fait que nous n’avons pas de choix
Que nous n’avons jamais le choix
Arrêtons de nous lamenter
Sur nos âmes misérables et damnées
A nous écorcher les genoux en priant
Nos idéaux pour fainéants
Nos idéaux pour fainéants
Il est temps de prendre en main notre avenir
Il n’est jamais trop tard pour se ressaisir
Briser les écrans, reprendre conscience
Réveille-toi, provoque ta chance
Ressaisis-toi, provoque ta chance
Le présent s’écrit de notre main
Le futur n’est pas notre destin
Il ne dépend que de vous et moi
Il dépend de chacun de nos choix
Il sera ce que tu en feras
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PRYMAX France
Poésie Folk
PRYMAX est un projet musical né sous une tente un soir d’orage. Je livre mes
poèmes sur de douces mélodies de guitares.
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PRYMAX is a musical project born in 2020, under a rainy storm. I writte poems that I read on smooth guitar melodies.
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